Alors pourquoi ? Pourquoi ça a marché cette fois-ci ? Quelle est la recette de la réussite ? C’est la question que toutes les pmettes devenues enfin mamans se posent. Malheureusement, la réponse est loin d’être simple.
Dans mon cas, je ne sais pas s’il y a eu un facteur décisif. Sans doute est-ce la combinaison de plusieurs éléments.
En résumé, je dirais : Patience, Persévérance, Science et Chance
Et plus en détail :
1- Le passage au double don. Quand on a un endomètre qui ne facilite pas l’accroche, la qualité des embryons est plus que capitale.
2- Le traitement de l’adénomyose par les piqûres d’Enantone, la qualité de l’endomètre étant sans doute encore plus importante que son épaisseur.
3- La protection des patchs de Vivelledot avec un film, pour éviter qu’ils ne se décollent. J’ai déduit de mon transfert annulé que mon endomètre était très sensible à la fluctuation hormonale.
4- Évidemment, l’expertise de Cérès, même si elle a mis 3 ans à aboutir.
5- Avoir été en arrêt de travail pendant toute ma grossesse. Là encore, impossible de savoir si cela a joué dans le fait de ne pas faire de fausse couche précoce ou tardive, mais cela a au moins eu le mérite de me rassurer.
6- Ou alors surtout de la chance qui a permis d’avoir en même temps un magnifique embryon qui s’est accroché au bon endroit sur un endomètre moins pourri que d’habitude.
Ce qui m’a fait tenir pendant toutes ces années, c’est de me dire que la plupart de pmettes devenues mamans avaient été incapables de deviner quel serait l’essai qui ferait basculer leur vie vers la lumière. Alors quand je désespérais, quand je me disais qu’il n’y avait pas de raison que cet essai fonctionne plus que les précédents, je tentais de me rassurer en me disant que ces pmettes devenues mamans pensaient la même chose juste avant leur essai miracle.
Des pensées à toutes les pmettes, devenues mamans ou pas. Une pensée particulière à Céline et son endomètre fin qui, je l’espère, accueillera bientôt un petit têtu comme mon lilyputien.
Bientôt, un article sur LA rencontre !